C'est à ce niveau que se trouvent le plus de personnes travaillant à la confection des vêtements. Elles y bénéficient d'une hauteur de plafond double. Un grand pan vitré offre, comme dans un atelier d'artiste, un parfait éclairage naturel.

 L'ensemble de ce volume est si agréable que tous les visiteurs remarquent avec étonnement : "on ne se croirait pas dans une usine !". Le Corbusier réussit à rendre accueillante une architecture industrielle.

Le Corbusier tenait à achever la construction par une forte polychromie qu'il jugeait indissociable de son architecture. Comme il était impossible d'appliquer des couleurs sur les murs pignon en grès rose ainsi que sur les parois latérales entièrement vitrées, il ne restait disponible que les plafonds qu'il fit peindre de couleurs vives comme au rez-de-chaussée. 

L'éclairage des tables de travail est assuré par un réseau de néons suspendus à une grille en tubes d'acier se recoupant à angle droit de part et d'autre des poteaux porteurs en béton armé.

Comme Le Corbusier refusait que l'on fasse des scellement dans les poteaux, il fit porter cette grille tubulaire par des crochets serrés contre les poteaux par un cercle métallique.

Les trous circulaires en surnombre ont été ménagés dans les poutres en béton pour laisser passer câbles et fluides en nombre plus important en cas de besoins.

Le Corbusier a réutilisé les blocs de grès rose pour constituer les murs pignons.

Les vêtements en cours de façonnage ne sont plus acheminés par gravité sur des toboggans : destinés à l'habillement de luxe ils sont trop fragiles ! Aussi une nacelle, aussi discrète que possible dut être installée. Son rail jaune court sous le plafond.

Un élégant escalier en colimaçon relie le second, le troisième et le quatrième étage.